Journal Le Devoir et les minorités francophones
par Anctil, Pierre
Fondé en 1910 par Henri Bourassa, le journal Le Devoir a été le principal véhicule d’une pensée nationaliste canadienne-française s’étendant à l’ensemble du Canada et des États-Unis. Au début du XXe siècle, les communautés de langue française établies en Acadie, en Ontario et dans l’Ouest canadien, voire même en Nouvelle-Angleterre et en Louisiane, paraissaient unies par des aspirations semblables et un désir commun de survivance. Inlassablement, pendant près de cinquante ans, Le Devoir a soutenu d’un bout à l’autre de l’Amérique du Nord les droits politiques et linguistiques des francophones. Ce contexte s’est modifié au moment de la Révolution tranquille quand le journal s’est recentré sur sa mission d’abord québécoise et montréalaise, délaissant la vision continentale qui avait été celle de son fondateur et de ses principaux animateurs. De nos jours Le Devoir a conservé un certain intérêt pour le sort des minorités francophones canadiennes, mais il a cessé de s’intéresser de près à leur évolution et ne reflète plus leurs aspirations politiques, différentes de celles de la collectivité québécoise.
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Le Devoir aujourd’hui
Le quotidien Le Devoir a fêté en janvier 2010 son centième anniversaire et figure aujourd’hui parmi les principaux organes de presse canadiens. À Montréal, Le Devoir incarne toujours les idéaux de probité et de professionnalisme définis à l’origine par Henri Bourassa, mais cette fois dans un contexte où il existe une forte concurrence entre la presse écrite et les nouveaux médias électroniques. L’héritage historique du Devoir et sa réputation en tant qu’organe de presse, lui permettent aujourd’hui d’exercer une forte influence sur l’opinion publique et sur l’évolution de la vie politique canadienne en général. Certes, les redéfinitions identitaires issues de la Révolution tranquille ont modifié l’angle d’approche du journal et lui ont donné un angle d’analyse nettement plus québécois et surtout plus montréalais, mais il demeure de bien des manières fidèle à sa vocation d’origine et poursuit sa mission d’incarner la vitalité de la langue française en Amérique boréale.
Un journal à contre-courant de son époque
Au moment de la fondation du quotidien Le Devoir, à Montréal, le 10 janvier 1910, il n’existe que deux façons de prendre part à la vie politique du pays ou de se renseigner sur les débats qui ont lieu périodiquement au Parlement d’Ottawa ou à celui de Québec. Comme l’information transmise par la voie des ondes n’a pas encore fait son apparition, le citoyen n’a d’autre choix, s’il veut rester informé, que de se rendre en personne à des assemblées politiques ou de s’astreindre à la lecture quotidienne d’un journal. Puisque la presse écrite occupe une position stratégique dans l’évolution de l’opinion publique, et qu’elle est souvent le véhicule privilégié d’idées fortes, les principaux partis politiques canadiens n’ont pas tardé, après 1867, à prendre le contrôle de plusieurs organes de presse et à nommer leurs sympathisants aux postes de direction. Dès la fin du XIXe siècle, autant au Canada français qu’au Canada anglais, la politique éditoriale des quotidiens suit de près le positionnement des partis et présente l’actualité à travers une lunette souvent déformante. Ce penchant s’accentue notamment lors des campagnes électorales fédérales et provinciales, ou lorsque de grands enjeux de société sont discutés, comme la participation du Canada à des guerres impériales menées par la Grande-Bretagne.
Pour cette raison, au cours de cette période, on retrouve peu de périodiques vraiment indépendants au pays. Outils de propagande politique, les quotidiens déçoivent en particulier ceux qui voudraient discuter ouvertement de la question nationale ou des droits des minorités francophones, sans ingérence de la part de l’establishment politique. Les coûts très élevés qu’entraînent la mise sur pied d’un quotidien moderne, et la complexité de sa gestion au jour le jour, rendent toutefois l’aventure d’une presse libre généralement inaccessible à ceux qui voudraient la voir se développer.
À la défense des minorités francophones
La situation se modifie toutefois quand Henri Bourassa décide de franchir le Rubicon du journalisme indépendant et lance vers 1907-1908 une souscription en vue de la fondation d’un quotidien voué à la diffusion de ses propres idées. L’homme n’en est pas à ses premières armes politiques et, bien qu’il ait siégé de nombreuses années à Ottawa et à Québec comme député libéral, il cherche surtout à combattre le régime du premier ministre canadien Wilfrid Laurier, en place depuis 1896 (NOTE 1).
Bourassa reproche tout particulièrement à Laurier d’avoir abandonné les droits des minorités francophones et catholiques lors de la création des nouvelles provinces de la Saskatchewan et de l’Alberta, et d’avoir agi de manière à satisfaire les visées des orangistes nouvellement installés dans l’Ouest. Pour lui, le pays entériné par la constitution de 1867 est le fruit d’un compromis politique dans lequel les Canadiens de langue anglaise et ceux de langue française ont droit aux mêmes égards de la part du gouvernement central, et où deux langues officielles s’expriment librement. Ce point de vue fonde un nationalisme canadien-français d’ampleur continentale, ce qui mènera son concepteur à défendre les minorités francophones partout où elles se sont enracinées et où elles progressent, même aux États-Unis.
Bourassa, qui est un fervent catholique, veut aussi établir de nouvelles normes de rectitude morale dans la vie publique et combat le journalisme à sensation qui s’est emparé des grands organes de presse canadiens. Il dénonce intensément la mainmise des partis sur le journalisme et les méthodes douteuses par lesquelles on sollicite le vote des citoyens. Pour toutes ces raisons, Bourassa juge que seul un organe de presse totalement indépendant, placé sous son contrôle direct, pourrait lui permettre de se faire entendre au-delà des intérêts bassement partisans. Dès 1910, Le Devoir reflète dans son esprit et dans sa structure administrative cette aspiration à penser sans subir le poids des appareils politiques et des idées reçues. Tout au long de sa carrière, Bourassa tiendra farouchement à cette autonomie, même au risque de mettre la survie du Devoir en péril.
L’influence décisive du fondateur
Henri Bourassa n’accède pas au métier d’éditorialiste sans une forte expérience de la vie politique. En 1910, grâce à ses talents exceptionnels d’orateur et de débateur, il s’est taillé une réputation de premier plan dans la vie parlementaire canadienne. Ses interventions passionnées à Ottawa en faveur des minorités francophones en font un des leaders du courant nationaliste au Québec, dont il incarne à l’époque les principales lignes de force : anti-impérialisme, autonomisme politique pour les législatures provinciales et défense de la langue française partout au Canada. Sans ambitions politiques précises, Bourassa choisit de se consacrer en entier à son travail de publiciste et met au service de ses idées une plume acérée. Le Devoir devient sous sa gouverne un journal d’une grande qualité littéraire, dont la pensée repose sur des bases inébranlables en matière de doctrine politique.
Dès 1910 se mettent en place les deux fronts qui définiront pendant des décennies le cadre de l’action et des interventions de Bourassa. D’une part, il veut convaincre ses compatriotes anglophones de relâcher l’emprise de la Grande-Bretagne sur le pays. D’autre part, il cherche à remplacer la doctrine impérialiste par un nationalisme pancanadien qui mettrait de l’avant l’intérêt immédiat des Canadiens, quelles que soient leurs origines. Cet axiome de la pensée bourassienne atteindra son paroxysme lors de la Première Guerre mondiale, quand Le Devoir militera contre l’établissement au Canada de la conscription obligatoire et l’assujettissement des ressources canadiennes à la défense de l’Empire. Cette position vaudra à Bourassa des inimitiés durables au sein du gouvernement d’union dirigé par le premier ministre Robert Laird Borden, mais aussi une admiration sans bornes de la part des francophones pour avoir résisté à l’impérialisme britannique jusqu’au bout. En 1918, l’influence de Bourassa est telle qu’il éclipse la plupart de ses contemporains de langue française élus tant à Ottawa qu’à Québec.
Le nationalisme canadien-français du Devoir
Pendant que se joue sur la scène internationale le sort de la Grande-Bretagne et de son empire, Bourassa entame l’autre volet de son combat politique, soit l’affirmation des droits fondamentaux du Canada français à l’intérieur du cadre légal et constitutionnel canadien (voir le texte no. 1). Depuis 1867, les francophones peinent à faire comprendre à leurs compatriotes anglophones qu’ils ont, eux aussi, participé pleinement à la création de l’espace politique du Canada, et qu’ils contribuent par leur loyauté à son épanouissement social et économique. Grâce à Bourassa, Le Devoir devient après 1910 le principal porte-parole du nationalisme canadien-français dans l’ensemble du pays. Le quotidien réclame jour après jour, l’égalité de traitement pour les francophones et l’établissement d’un véritable bilinguisme dans le gouvernement fédéral.
En 1910, Bourassa appuie très fortement la promulgation au Québec de la loi Lavergne, qui obligeait les entreprises de service public à transiger dans les deux langues officielle avec leurs clients. Dans de nombreux éditoriaux publiés dans Le Devoir, Bourassa et son collègue Omer Héroux insistent pour rappeler que le français doit devenir un véhicule de communication courant dans le monde des affaires, au Parlement et dans toutes les sphères de la société, autant au Québec que dans l’ensemble du Canada.
Le Devoir s’illustre particulièrement à partir de 1912 lors de la crise des écoles francophones en Ontario, engendrée par l’interdiction de l’usage du français comme langue principale d’enseignement dans les institutions sous le contrôle des Franco-Ontariens. Jusqu’au milieu des années 1920, Le Devoir appuie de vigoureuses campagnes de désobéissance civile et de résistance active, qui contribuent grandement à faire connaître la discrimination dont sont victimes de nombreuses communautés francophones situées à l’ouest de l’Outaouais (voir le texte no. 2).
Une vision à l’échelle du continent
Il est important de rappeler que des différences notables séparent le nationalisme bourassien de ses formes plus contemporaines pratiquées aujourd’hui au Québec ou ailleurs au Canada. De 1910 jusqu’au départ de Bourassa en août 1932, Le Devoir défend une vision pancanadienne de la francophonie. À cette époque, il n’existe aucune distinction ou rupture entre les différentes parties constituantes du Canada français, qui apparaît d’un océan à l’autre comme un tout cohérent, jusque dans les diasporas de la Nouvelle-Angleterre et de la Louisiane. Pour Bourassa, né et élevé au Québec, il faut soutenir la langue française partout où elle est utilisée et au milieu de tous les territoires où se sont regroupés les descendants des premiers colons canadiens-français et acadiens. Certes, la population d’expression française au Québec possède depuis les débuts de la colonie une masse démographique considérable qui lui permet de contrôler un gouvernement provincial et d’établir des institutions culturelles et éducatives plus performantes. Or, sur de vastes distances et au milieu de contextes parfois très différents, la francophonie canadienne n’en demeure pas moins (à ses yeux et à ceux de Omer Héroux) une seule et même entité partageant un héritage historique commun (voir le texte no. 3). Il faut attendre le départ de Bourassa de la vie publique pour qu’un nationalisme proprement québécois commence à apparaître timidement, et dont les effets ne commenceront à se faire sentir véritablement qu’après 1960.
Une pleine adhésion au parlementarisme britannique
La langue française s’articule aussi à un autre ensemble de valeurs qui demeurent fondamentales dans le contexte du nationalisme canadien-français : celles de la foi catholique. Bourassa et Le Devoir considèrent que l’Église demeure le grand principe organisateur de la vie morale du Canada français, et que ses institutions éducatives forment une superstructure sans laquelle la langue elle-même ne se serait pas transmise de génération en génération. Catholicisme et culture française participent ainsi d’un même élan et se confortent dans une lutte partagée pour la survivance en terre d’Amérique. Pour Bourassa, soutenir la foi de ses pères équivaut à appuyer la perpétuation de leur langue et, inversement, parler français permet d’embrasser et de préserver un ensemble de croyances religieuses qui donnent vie au Canada français.
L’articulation traditionnelle entre l’Église et la langue trahit les valeurs sociales de conservatisme rural et d’ultramontanisme qu’affectionnait Bourassa, et qui seront reprises au fil des ans dans le quotidien qu’il dirigera de 1910 à 1932. Le Devoir puisera son inspiration non pas dans les principes de liberté individuelle et de laïcité qui caractérisent la république française, que Bourassa abhorrait pour sa façon de traiter l’Église et son modernisme, mais dans une interprétation toute britannique des droits fondamentaux du citoyen. Pour lui, la Grande-Bretagne constituait à la fois un point de repère constitutionnel et une garantie de traitement équitable pour le Canada français au sein du Canada de 1867. Aux yeux de Bourassa, plus encore que ses compatriotes anglophones, les Britanniques sauraient reconnaître les demandes raisonnables et légitimes d’un peuple francophone demeuré dès le début loyal à la couronne à travers les vicissitudes d’une histoire tumultueuse.
Dans l’esprit de Bourassa, la rupture avec la France, consommée par le traité de Paris en 1763, était définitive et irrémédiable. Ultimement, les francophones d’Amérique restaient depuis plus de cent cinquante ans seuls face à leur destin et ne pouvaient plus compter sur aucun soutien extérieur, y compris celui de leur ancienne métropole coloniale. Ce terrible constat, longuement réfléchi chez Bourassa, comme chez son grand-père Louis-Joseph Papineau, l’avait poussé à accepter avec une certaine sérénité les conséquences du grand changement d’allégeance de 1763. Paradoxalement, c’est à un Canada français évoluant dorénavant dans le cadre du parlementarisme britannique que Bourassa avait consacré toute son énergie et sur lequel il avait reporté tous ses espoirs. Luttant pour en préserver le caractère francophone et catholique traditionnel, Le Devoir portait un regard qui englobait toutes les petites localités du continent où l’on parlait encore le français et où se chantaient des messes dans cette langue. Depuis les grandes plaines de l’Ouest jusqu’aux Petits Canada (NOTE 2) du Massachusetts, en passant par l’Ontario français, l’Acadie et la Louisiane, Le Devoir dégageait une vision continentale du Canada français, comme en font preuve de nombreux et émouvants voyages officiels organisés par ce journal au cours des années 1920 et 1930 dans plusieurs de ces régions. Sous ce regard, pendant près d’un demi-siècle, il n’y a pas de communauté francophone qui se soit avérée trop petite ou trop éloignée sur le plan géographique pour ne pas mériter l’attention du quotidien fondé par Henri Bourassa.
Lendemains de Révolution tranquille
À la faveur de la Révolution tranquille, la population francophone du Québec rompit avec ces notions de solidarité intercontinentale pour effectuer un recentrement nationalitaire autour de l’identité québécoise. Ce passage du Canada français pancanadien à un Québec défini d’abord par ses frontières provinciales s’effectua progressivement au cours des années 1930 et 1940, lorsqu’il devint évident que les francophones dits « québécois » bénéficiaient d’avantages décisifs qui échappaient aux minorités canadiennes-françaises ailleurs au pays ou aux États-Unis. Le premier signe de ce glissement se manifesta lors de la crise des écoles ontariennes de 1912 à 1927, dans laquelle Le Devoir s’engagea corps et âme pour défendre le droit à une éducation de langue française partout au pays. Protégés par l’article 93 de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique de 1867 et par le fait de vivre dans une province où les francophones contrôlaient les principaux leviers politiques, les écoliers québécois se retrouvaient de fait à l’abri des brimades administratives que subissaient leurs vis-à-vis ontariens. Ce constat s’approfondit peu à peu après le départ de Bourassa en 1932 quand Le Devoir put mesurer pleinement la distance qui séparait sur le plan institutionnel les Canadiens français du Québec des autres francophones canadiens.
Il fallut toutefois attendre le départ de Georges Pelletier et la venue de Gérard Filion à la tête du journal en 1947 pour qu’un changement de terminologie se produise. C’est à partir de cette date que commença à apparaître le terme « Québécois » pour désigner la population de langue française du Québec, en opposition aux minorités canadiennes des autres provinces. Au cours des années 1950 et 1960, Le Devoir fit porter pour la première fois de son histoire l’essentiel de son action sur la situation québécoise, notamment au cours de sa lutte épique contre le régime duplessiste et au moment des grandes réformes structurelles de l’État du Québec. C’est aussi à cette époque, sous l’administration du maire Jean Drapeau, que le journal de Bourassa devint enfin un organe de presse véritablement montréalais dont le regard était tourné avant tout vers la vie d’une grande métropole économique en plein processus de refrancisation.
De pancanadien à montréalais
Depuis lors, le sort des populations francophones de l’Ontario, des Maritimes et de l’Ouest canadien est devenu dans Le Devoir l’écho lointain d’une autre réalité politique à laquelle les Québécois ne semblent plus participer de façon immédiate. La montée de l’idée d’indépendance sous René Lévesque, et la tenue de deux référendums sur la souveraineté-association en 1980 et en 1995, auxquels Le Devoir a participé très activement, ont sans doute aussi beaucoup contribué à parachever cette transformation fondamentale dans le discours du journal. Cent ans après sa fondation, le quotidien de Bourassa est devenu, avant tout, un grand organe de presse vibrant au diapason de la société québécoise et montréalaise.
Pierre
Anctil
Département d’histoire, Université
d’Ottawa
NOTES
1. Bourassa ne pardonne pas en effet à son mentor d’avoir engagé des troupes canadiennes aux côtés de la Grande-Bretagne lors d’une guerre impérialiste, celle des Boers en Afrique du Sud. Pour lui, les intérêts du pays doivent passer avant ceux de l’Empire en cas de conflit militaire, et il souhaite ardemment convaincre ses concitoyens de l’urgence d’une politique visant avant tout à soutenir la croissance économique et le développement social du Canada.
2. L’expression « Petit Canada » désigne un quartier francophone dans une ville industrielle américaine. En ce sens, le terme « Petit Canada » a une valeur patrimoniale en soi et décrit un milieu socioculturel, institutionnel et religieux particulier.
Bibliographie
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Rumilly, Robert, Henri Bourassa : la vie publique d’un grand Canadien, Montréal, Éditions Chantecler, 1953, 791 p.
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